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Le suivi de la construction

Le piquetage

Le piquetage consiste à matérialiser par des piquets les limites du terrain. C'est le géomètre qui en sera chargé. Légalement, il n'a pas de valeur vis-à-vis des voisins : pour faire foi, il faut dans ce cas faire un bornage contradictoire avec les voisins à confirmer par accord écrit mutuel, sinon par décision de justice.

Accessoirement, le piquetage consistera également à déterminer le point de référence (niveau 0) pour le nivellement du terrain. Ce point sera choisi en dehors de la zone de travaux pour pouvoir être retrouvé facilement (le marquer sur le plan du terrain) et servir à tout moment de référence de hauteur et de distances.

On peut aussi piqueter (ou tracer à la chaux, au plâtre, ou par des ficelles tendues entre les piquets) les limites extérieures de la maison : attention, en 2 dimensions, les pièces vont paraître beaucoup plus petites qu'elles ne le seront en réalité.

Le décapage

Avant le terrassement, le terrassier va procéder au décapage : l'enlèvement de la couche de terre végétale qui sera (au moins en partie) conservée à l'écart, pour être réutilisée lors du remblaiement après la construction. La terre non conservée sera évacuée.

Le terrassement

Il consiste à 

  • Réaliser le chemin d'accès, la zone de stockage des matériaux, la zone de manœuvre des camions du chantier, la zone de retournement des véhicules privés quand la maison sera construite (si la voie d'accès est trop longue pour permettre une sortie facile en marche arrière) :
    • Décaissement sur 20 à 30 cm,
    • Mise en place d'un géotextile destiné à éviter le mélange de la terre en sous couche et du remblai de concassé,
    • Epandage d'une couche de 20 cm de concassé : elle sera tassée par les camions pendant le chantier,
    • Finition, après le chantier, de la voie d'accès par goudronnage, pavage etc…
  • Faire le nivellement du terrain, voire du sous-sol si une dalle est prévue (la précision du nivellement est alors impérative, de l'ordre de mois de 10 cm ; cela ne pose plus guère aujourd'hui de difficultés car les engins de nivellement –tractopelles notamment- sont maintenant efficacement guidés en hauteur par des systèmes de laser),
  • Creuser les rigoles de fondations jusqu'à 80 cm (et prévoir l'évacuation de l'eau des rigoles),
  • Prévoir les éventuels murs de soutènement si le terrain est en pente : rigoles de fondations,
  • Réaliser les tranchées (raccordements et évacuation),
  • Poser la fosse toutes eaux (si retenue comme système de traitement des eaux usées)
  • Evacuer les déblais en trop,
  • Remblayer en fin de chantier.

Le drainage

L'évacuation des eaux est importante, non seulement pour le confort de la maison mais aussi pendant la durée du chantier.

Il faut donc repérer les points bas du terrain, niveler et / ou creuser pour éviter les accumulations d'eau de ruissellement, éventuellement organiser de suite les évacuations et les raccordements.

Pour cela, il faut prévoir :

  • Une pente naturelle d'évacuation d'au moins 2 %,
  • Un potentiel de débit qui peut varier, donc une marge de manœuvre : un tuyau (pvc ou béton) de 16 cm de diamètre pour le tuyau d'évacuation semble le minimum,
  • Des raccords bien étanches du tuyau d'évacuation afin d'éviter l'intrusion de racines d'arbres proches : elles auront vite fait de le boucher,
  • Des regards réguliers pour permettre la visite et le nettoyage (débouchage…) dont il faut repérer les positons avant remblais pour pouvoir les retrouver facilement,
  • Une profondeur suffisante pour éviter le gel ou l'écrasement par les véhicules.

Les fondations d'une maison

La surface des fondations est calculée par le maître d'œuvre de telle sorte que la pression de la maison soit inférieure à la résistance du sol, afin que la maison ne bouge pas. La résistance du sol peut varier selon les circonstances ou la météo (période pluies ou de gel), il faut donc "prévoir large".

Pour assurer la meilleure rigidité, les semelles de fondations sont en béton armé, solidement ferraillées et soudées entre elles (ou reliées par des épingles).

Le soubassement

Terre-plein, sous-sol ou vide sanitaire ? Vide sanitaire, accessible ou non ?

Terre-plein

La dalle de la maison est, dans ce cas, posé directement sur une couche de sable et graviers nivelée et posée sur le sol.

C'est une solution très économique. A condition que :

  • le sol soit stable, ce qui exclut 
    • les remblais ou les terres argileuses qui peuvent glisser et provoquer des fissures, 
    • les sols susceptibles de retraits (sécheresses) ou dilatations,
  • le terrain ne soit pas inondable, même par la nappe phréatique qui remonte, pour éviter que l'eau n'inonde le plancher, ou que l'humidité suinte sur les murs,
  • le terrain soit de résistance identique (cf étude du sous-sol)  sur toute la surface pour éviter des enfoncements localisés (des techniques existent évidemment pour s'en protéger),
  • la pente du terrain soit très faible car les risques de tassements différentiels sont importants et devront être anticipés par des techniques spéciales (aussi pour les terrains en banquettes ou en cuvettes).

Il faut avoir prévu préalablement le passage des câbles et gaines qui seront enterrés, donc définitifs.

Sous-sol

Le sous-sol est compté dans la surface habitable, qu'il soit habitable ou pas. Sa destination première n'est pas l'habitation, mais il a une hauteur suffisante (au moins 2 m) pour être ultérieurement aménagé. Dans ce cas, 

  • des ouvertures peuvent être prévues : larmiers ou fenêtres, portes…
  • une bonne précaution est de prévoir des arrivées (eau, électricité, antennes) et des évacuations.

Le sous-sol devra être drainé pour ne pas être humide : sinon, il y aura des risques de condensation.

Vide sanitaire

C'est un volume d'air (de 20 à 60 cm d'épaisseur environ) situé entre le sol et le premier plancher du bâtiment. Sa fonction est d'isoler le plancher de la maison du sol source d'humidité latente. 

L'air du vide sanitaire doit être renouvelé : des bouches de ventilation naturelle assurent le renouvellement de l'air (de 1 à 5 m3 / heure) dans des conditions précises réglées par leur dimensionnement  : 

  • Pour évacuer l'humidité,
  • Pour diluer et évacuer le radon : c'est un gaz, pas tellement rare puisque 31 départements en France sont concernés par un excès de radon, radioactif, incolore, inodore, provenant de la décomposition de l'uranium et du radium dans les roches du sous-sol. Il est dangereux car il développe un risque de cancer, il renforce l'effet cancérogène du tabac, il est à l'origine d'environ 1200 à 3000 décès par an en France.

Le vide sanitaire peut être accessible ou non, tout dépend de  la conception de la maison. Si l'option est possible, il vaut mieux assurer l'accessibilité (hauteur du vide sanitaire et trappe de mini 0.60 m), ce qui permettra de modifier éventuellement (mais un peu difficilement) les passages de câbles, tuyaux et gaines.

Le vide sanitaire pourra être construit :

  • Par un plancher réalisé avec des poutrelles de béton remplies entre elles de polystyrène (entre elles et au-dessous d'elles pour diminuer les ponts thermiques),
  • Par le même plancher isolé en sous face par du polystyrène, mais aussi en surface par une couche d'isolant incompressible sur laquelle sera coulée la dalle flottante : c'est la solution retenue pour les planchers chauffants, la meilleure.

Les dallages

Le dallage doit être mis en œuvre soigneusement : 

  • décapage de la terre végétale (30 cm),
  • remblai par du concassé par couches de 20 cm, compactage et nivellement,
  • construction du coffrage extérieur, avec des renforts (piquets),
  • implantation des câbles et gaines et éventuels tuyaux de plancher chauffant (remplis d'un liquide spécial pour éviter l'écrasement) ; ils seront noyés dans le béton,
  • isolation rigide et pare vapeur,
  • armature : treillis métallique maintenu à mi-hauteur de l'épaisseur de la dalle,
  • coulage du béton et lissage,
  • polissage.

La dalle peut  être ou non flottante. Dans ce cas, le coulage s'effectue en 2 temps : d'abord une semelle, puis au-dessus la dalle. 

Les murs, portes et fenêtres

Après les fondations, le maçon va s'attaquer aux murs et portes et fenêtres.

Les techniques diffèrent selon le type de matériaux choisi (cf les murs).

L'emplacement des portes et fenêtres est réservé au fur et à mesure que les murs s'élèvent : les seuils (portes), les appuis (fenêtres) sont posés, puis les linteaux (ce sont les éléments au-dessus des baies, portes et fenêtres chargés de soutenir la charge du mur ou de la dalle ou de la charpente placés au-dessus). Suivant le style de la maison (et les régions) seuils, appuis et linteaux peuvent être réunis par des jambages, le plus souvent décoratifs.

Sur la porte d'entrée, le linteau peut avoir une fonction décorative ou symbolique.

Les linteaux sont le plus souvent en béton préfabriqués ou sont des profils métalliques en acier type IPN. Ils doivent être chaînés avec le reste de la structure quand la maison doit répondre à des normes antisismiques (selon les régions).

Les dimensions des ouvertures doivent être déterminées en fonction des huisseries, de la présence de volets extérieurs roulants ou non (et de leurs commandes par tringle, électrique ou sangle), ou de moustiquaires.

Pendant cette phase de construction, le maçon va également élever 

  • les murs de refends : ce sont les murs porteurs intérieurs. Souvent, leur épaisseur est plus faible que celle des murs extérieurs ;
  • les conduits de fumée si une cheminée d'agrément ou une chaudière sont prévues ; des règles précises sont à respecter pour assurer un bon tirage (diamètre, construction, trappe pour le ramonage, position de la souche (la partie dépassant sur le toit) de l'autre côté du pan exposé aux vents dominant et dépassant légèrement le faîte du toit) ;
  • l'escalier intérieur s'il y a un étage et s'il est en béton ; il peut être aussi en bois : il sera alors posé en même temps que la charpente.

A la fin du gros œuvre, l'isolation sera posée (si elle n'est pas incluse avec le matériau) et les murs protégés (par enduit, crépis ou bardage).

La charpente et la couverture

Que la charpente soit traditionnelle ou à base de fermettes (voir la charpente), la construction débute par une phase en atelier : les éléments sont préfabriqués aux dimensions voulues puis assemblés et posés.
Une sous toiture est posée : film (plastique ou tissu bitumeux) résistant à l'eau, mais perméable à la vapeur d'eau) chargé d'étancher les défauts accidentels de la toiture lors d'évènements météorologiques importants : remontées d'eau ou de neige entre les tuiles, aux noues (rencontre de 2 pans à angle rentrant).
Avec la toiture, sont posées
la zinguerie : toutes les solutions, autrefois réalisées en zinc, pour assurer l'étanchéité et l'écoulement des eaux de pluie : chéneaux, gouttières, noues,
l'isolation.

La mise hors d'eau

Quand toiture et zingueries sont posées, la maison est hors d'eau.

La mise hors d'air

Quand la toiture et les ouvertures sont posées la maison est hors d'eau hors d'air.

C'est une étape importante car :

  • elle donne lieu généralement à un paiement (voir les paiements)
  • c'est le stade à partir duquel on peut commencer à mettre en place les équipements intérieurs et les finitions,
  • c'est un stade où le maître d'ouvrage peut prendre la main pour terminer lui-même l'achèvement de la maison (voir le choix des travaux à faire soi-même).

Le cloisonnement intérieur

Le choix du matériau de construction du cloisonnement a son importance et peut varier selon les pièces. Par exemple :

  • Un matériau isolant phoniquement dans les chambres
  • Un matériau hydrofuge en salle de bains. 

Le montage peut-être :

  • Humide : les matériaux sont assemblés avec du mortier ou de la colle, les cloisons sont alors en brique, carreaux de plâtre ou béton cellulaire (prévoir les saignées pour le réseau électrique),
  • A sec : des grands panneaux posés sur des ossatures bois ou métalliques intégrant l'isolant thermique et acoustique et permettant sans saignées apparentes le passage des gaines électriques.

Les équipements et revêtements intérieurs

Interviennent maintenant :

  • L'électricien qui, dans le respect de normes précises, installe le réseau électrique (tableau, disjoncteurs, prises, éclairages),
  • Le plombier, éventuellement chauffagiste, qui installe les canalisations d'eau, de gaz, la baignoire et le bac de douche, la robinetterie, le ballon d'eau chaude sanitaire, les évacuations etc…
  • Le carreleur qui pose revêtements de sols et carrelages,
  • Le peintre qui intervient pour protéger et décorer les murs : enduits extérieurs ou crépis si le maçon ne les a pas déjà réalisés, peintures intérieures ou papiers peints.

Les finitions

C'est la pose des stores, volets, rideaux et double rideaux, et tous les éléments de décoration intérieure. Généralement, elles interviennent bien après l'emménagement.

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